Magnifique petit déj pris sur la terrasse de Ady par grand beau temps et vue imprenable. Les groupes sont établis, sur le 80, nos 3 filles et René; le reste sur le 95. Nous partons tous ensemble vers 9h00 une fois n'est pas coutume en descente, assez raide et avec un revêtement pas excellent. Ensuite séparation, le 95 quitte la nationale pour de petites ruelles avec pas mal de bosses sur 6-7 km en moyen état qui font grincer des dents l'ami Dom... Heureusement après Lugarde la descente des gorges de la Santoire est vraiment superbe en direction de Condat, belle petite route en sous-bois. A Condat direction Est, pour remonter vers Montgreleix. Route d'abord gravillonnée, mais roulante (moins grave qu'avant hier...) en sous-bois, puis depuis le Pont du Bonjon (raccord du 80 km) bien dégagée mais nettement plus raide cette fois. Depuis Montgreleix la vue est superbe sur le plateau dénudée et il y a même une fontaine potable et un bar mais il est trop tôt pour le pic-nic. Nous décidons de poursuivre vers le lac de la Godivelle. Route et paysage sensationnels, le turbo est enclenché ça dépote et pour une fois nous laissons Didile sur place. Arrêt au lac, c'est chouette et les sandwichs un régal. Dommage que nous n'avons pas réalisé qu'il y a deux lacs nous n'en verrons qu'un. Pendant ce temps les 80 sont à Montgreleix (pas mal), ce qui rappelle quelques souvenirs à René et Viviane qui avaient trouvé là un refuge providentiel lors de leur traversée du Massif Central à VTT de l'an passé...
Petite sieste fort agréable, nous nous mettons en chasse d'un bar pour un Café... pas simple comme d'hab. Il faudra pousser jusqu'au Col de la Chaumoune pour trouver notre vie. Bien, ce ne fut sans doute pas la meilleure idée de la semaine. La proprio est un peu déroutante par son pessimisme (sujet les voitures qui ne s'arrêtent jamais...) et le café expresso se transforme en soluble... On a vu mieux, mais bon. On passe sur la propreté des toilettes. Il restera dans nos souvenirs comme Bagdad Café. Ensuite ça descend vers Compains avant la remontée (encore une belle bosse) vers le lac de la Bourdouze, un superbe endroit. Grosse descente plein Nord vers Besse en Chandesse, tellement speed que malgré 2 GPS nous loupons la bifurc vers le lac Pavin. Un petit kil de remontée... suivi d'une grosse bosse pour atteindre le sommet du lac. L'endroit est particulièrement renommé, mais il n'y a qu'une vue possible en raison du couvert végétal. Dommage car pour l'avoir vu récemment dans "Des Racines et des Ailes", du ciel c'est spectaculaire. En bas, pas mieux, un seul accès, un seul bar, plein de touristes, carrément décevant. Sans doute faut il prendre du temps car il y a au monde peu d'endroit de ce type ; lac d'éruption parfaitement circulaire et profond d'au moins 90 m. Il est l'heure d'une petite glace tout de même. Petit SMS vers le groupe 80 suggérant un parcours plus simple pour venir ici, voir éviter. René prendra le parcours prévu, et les filles suivront les conseils et descendront sur Besse. Malheureusement, un panneau à l'entrée de Besse indique Lac Pavin, mais par le haut, et les fera remonter et quand même passer au-dessus du lac, ce qu'elles voulaient justement éviter ! Un détour inutile, d'autant plus que Coco commençait à être out... et que René était déjà au lac depuis 3/4 d'heure !
Nous repartons vers Besse échappant ainsi aux touristes et prenons la route du Col de la Croix St Robert. Sortie de Besse, ho ho une grosse bosse fait un peu mal alors que le col se dessine au loin ainsi que celui de la Croix Morand son voisin du Nord. Le col lui même n'est pas trop difficile, 5 km entre 7 et 9%, ça tire un peu tout de même, mais encore une fois le paysage est splendide avec le lac Chambon et le château de Murol derrière nous. Petite pensée pour les 80 qui sont au lac Pavin, ici ça va gratter sérieusement et nous commençons à envisager un sauvetage stratégique !
Dans la superbe descente vers le Mont-Dore nous croisons Margriet qui fait son petit tour par les 2 cols et accessoirement vient à notre rencontre. Juste le temps d'un petit Coucou ça repart vers Les Camélias où Erwin nous attend.
Dès l'arrivée je vais au nouvelle des 80. Doudou confirme que Coco est cuite (plus psychologiquement que physiquement ; le détour du lac Pavin l'a achevé...) et qu'un rapatriement voiture nécessaire. C'est parti et je dois rouler jusqu'au pied du col pour rencontrer le groupe. Effectivement c'est vitesse escargot…
Pour Coco, c'est la fin. Elle lutte depuis le lac Pavin et espère l'arrivée de la voiture à chaque nouvelle bosse. Vi avait d'abord l'intention de s'arrêter aussi, mais finalement se laisse convaincre de faire les derniers 5 km de montée du col avec Doudou. Un petit Coca avec Coco (je l'aime bien celle-là....) et le moral revient un peu. Ensuite nous ferons véhicule suiveur sur la montée ; le temps se gâte un peu il est temps de rentrer. C'est un poil dur mais finalement voilà c'est fait objectif atteint . Petite photo et zou c'est reparti avec Coco que j'ai convaincu de faire la descente et de terminer le parcours (nous oublierons ces 5 km de transport !) donc officiellement 91 km pour + 1'948 m (ouvre le droit à la fatigue) et à peine moins que l'autre groupe qui a fait 96 km et +2'125. Bravo Bravo ! Un beau final !
Voilà, vers 18h00 tout le monde est rentré au bercail. Ce soir c'est l'anniversaire de Marco (on ne dit pas son âge mais il a le même que moi!) et il nous offre un apéro en ville. Une belle bonne grande bière bien méritée. Merci Marco et joyeux anniversaire !
19h30 c'est l'heure du repas, Margriet est de retour et s'est donnée beaucoup de mal pour nous offrir un repas original car 100% végétarien. C'est bon voir même excellent mais au pays des Salers, il manque tout de même quelque chose (avis totalement personnel).
Il fait un peu frais ce soir, et nous sommes tous assez fatigués donc nous allons nous coucher gentiment (comme des quinquagénaires quoi......). Cette fois, nous sommes un peu plus à l'étroit qu'au départ, mais bon ça ira.
